Petite page qui regroupe les différents outils qui me permettent de dessiner.
Les outils palpables:
Bon ça paraît bête comme chou, mais choisir ces crayons, son papier etc pour dessiner c’est pas si simple de nos jours, les fabricants et les distributeurs s’amusant à nous offrir toujours plus de références sensées réinventer la roue. Après y avoir laissé quelque sous, le conseil que je m’applique à moi même désormais est celui-ci:
Keep it simple!
Les Crayons:
4B, 2B, HB, 2H, etc, j’ai à peu près tout essayé, j’utilise maintenant des crayons HB pour mes croquis et pour la première passe avant encrage, un petit tour dans une enseigne orientée fourniture scolaire me permet de les acheter par boîte de 12, ce qui me fait de la réserve. Scribus
Le Papier:
Là encore, c’est la jungle: papier à dessin, papier à aquarelle, bristol, à grain, sans grain, idéal pour le manga, etc. plus vous collez de mot derrière « papier » plus le prix s’en alourdit. Pour l’exposition « Haïkus », j’ai utilisé un papier à grain 180 grammes acheté à la papeterie locale. Pour tous les dessins qui passent par une phase de numérisation, j’utilise du papier pour imprimante avec des bandes trouées détachables qu’un ami m’a récupéré, je dois en avoir pour au moins 5 ans et ça suffit pour mon plaisir.
L’encrage:
J’ai pendant un temps beaucoup travaillé à l’encre de chine, mais les inconvénients ( pinceaux qui fourchent, plumes qui cassent, encre qui sèche dans la bouteille, etc…) ont eu raison de ma volonté, je me suis alors converti à l’encre pigmenté qui a une moins grande profondeur de noir, mais sa résistance à l’eau et à la lumière est quasi semblable à l’encre de chine, de plus les feutres calibrés qui en sont équipés sont très pratique pour les détails (pointes de 0,05 à 0,8). Depuis quelque temps l’offre en matière de feutres calibrés se diversifie, j’entends par là qu’une multitude de marques se sont engouffrées dans le créneau s’en réellement réinventer l’eau chaude ( même calibres, même packaging,…). Sans faire de pub (je n’ai pas d’actions, ni même de ticket de réduction), je suis fidèle depuis un bon moment aux feutres Staedtler, notamment parce qu’ils sont faciles à trouver, peu onéreux et que leur longévité est bonne. Je sais que Micron, Faber-Castell, Uni et Rötring en font également sans les avoir testés, sauf pour Uni sans grand succès, la faute à un feutre utilisé comme feutre « d’essai en magasin » je pense.
Couleurs:
Peu à l’aise avec les techniques mouillées je leur préfère les techniques sèches et surtout le crayon de couleur.
Là encore, c’est l’embarras du choix, entre les doux, les durs, les aquarellables, les pastels, etc. J’ai testé une demi-douzaine de marques ( faber, lyra, staedtler, stabilo,… ) sans en trouver une qui surpasse vraiment l’autre, et je me suis rendu compte que la technique et la patience venait à bout d’à peu près tous les pigments mêmes les plus durs. Je colorie donc aujourd’hui avec une moitié de boite faber polychromos, un tiers de lyra et des crayons divers que je pique à mon fils ainé. 😛

Pens and pencils, by Steven Lilley, https://www.flickr.com/photos/sk8geek/5648454397/ CC-BY-SA 2.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/
et les non palpables, les logiciels:
Que du logiciel libre dans cette catégorie, je ne saurais faire la comparaison avec des équivalents propriétaires pour chacun de ces logiciels, n’ en utilisant plus depuis quand même pas mal de temps. Faites le test par vous-même si le cœur vous en dit, je peux simplement dire que ces logiciels ne m’ont que rarement fait défaut et en général plus par une mauvaise manip de ma part que d’une réelle défaillance de la leur.
Simple Scan
Petit logiciel léger et simple d’emploi qui ne fait pas grand-chose d’autre que scanner et c’est tout ce que je lui demande.
Gimp
Il y a des logiciels libres incontournables et Gimp en est un. Ce logiciel de retouche photo et de graphisme, regorge de fonctionnalités et est d’un accès plutôt aisé. Je m’en sers pour nettoyer les scans, rectifier les niveaux et les contrastes, puis pour l’ajout de texte.
Krita
Krita est un logiciel plus pointu et plus orienté graphisme que Gimp, de même l’utilisation d’une tablette graphique est relativement recommandée pour pouvoir bien manipuler ce logiciel. J’ai découvert Krita grâce aux vidéos de David Revoy, je m’en sers aujourd’hui essentiellement pour coloriser les dessins, même s’il m’arrive de dessiner directement dessus. La force de Krita est sa panoplie de brosses et de palettes, ainsi que ses réglages très fins. Attention, Krita est gourmand en ressources et demande un temps d’adaptation au niveau de la prise en main.
Scribus
Logiciel de PAO très très bien fait. Les réglages sont fins et avec un peu de pratique cela devient un outil d’édition exceptionnel.